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Le Monde de NEOMA

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L’idée a fait son chemin : vous voulez suivre un Executive MBA. Personnellement, vous avez besoin de relancer votre carrière. Vous avez envie de monter en compétences, d’élargir votre réseau, de prendre de nouvelles responsabilités, d’accéder à de nouveaux postes… Bref, c’est une nécessité pour vous. Mais pour votre employeur ? Lui, il faudra le convaincre. Les conseils d’Olivier Lefaivre, directeur Business Unit Global Executive MBA à NEOMA Business School pour mettre toutes les chances de votre côté.  

1/ IDENTIFIEZ VOS ALLIES

Une seule personne dans votre hiérarchie pourra vous donner son « GO », vous autoriser à prendre du temps sur votre mission initiale, vous payer ou vous aider à payer votre formation. C’est le décideur. Ce sera à lui/ elle à qui vous devrez vous adresser directement. Une fois que vous l’avez identifié(e), penchez-vous sur son parcours et sa personnalité. Un peu de psychologie vous permettra de mieux l’aborder. Qui sait, il/elle pourrait voir votre nouveau diplôme comme une menace.

Mais avant de prendre rendez-vous, Olivier Lefaivre conseille de vous adjoindre le soutien d’un sponsor. « Le sponsor est une personne favorable à votre projet. Elle vous accompagne, vous encourage, vous conforte dans l’idée de faire un Executive MBA, explique le directeur. Cette personne doit avoir de l’expérience, de l’influence, du leadership ». Le but est qu’elle appuie votre initiative auprès du décideur, et vous donne les clés pour le/la convaincre.

Comptez aussi votre famille parmi vos alliés. Pendant 18 mois, vous serez certainement moins disponible. Assurez-vous qu’elle vous soutient.

2/ VENDEZ VOTRE PROJET  

« Il s’agit moins de convaincre un décideur que de lui vendre une idée », suggère Naveed Mirza, coach agile. Il faut donc non seulement répondre à ses craintes, mais aussi lui montrer ce qu’il a à gagner à vous laisser suivre un Executive MBA.

Votre dirigeant veut que le travail soit fait. Comment allez-vous assumer votre mission alors que vous serez mobilisé 4 jours par mois ?  « Donnez une visibilité à votre employeur », indique Olivier Lefaivre de NEOMA. Faîtes un planning sur 6 mois, notez les tâches à réaliser, les livrables à remettre, les événements à assurer. Montrez que vous allez vous organiser. Pour des réunions importantes, vous vous libérerez. Pour certaines tâches, vous déléguerez. Tout est sous contrôle, les affaires pourront avancer.

Un dirigeant attend de son salarié 100% d’esprit disponible. Or une formation exigeante et difficile pourrait disperser votre attention. Elle pourrait vous rendre moins efficace. Proposez-lui alors d’utiliser votre EMBA pour faire avancer les projets de l’entreprise. Pour le convaincre, montrez-lui que le programme fait sens avec la stratégie de la société. A NEOMA, vous devrez en effet réaliser un Business plan sur plusieurs mois, appelé Capstone Project, vous pourrez traiter une problématique ou un plan de développement de votre entreprise. Ce qui vous permettra de recueillir un avis d’experts. Du bonus.

La principale crainte d’un dirigeant, c’est bien sûr de dépenser de l’argent pour rien. Il a peur de vous voir partir une fois l’EMBA terminé, et de ne jamais avoir de retour sur investissement. Prouvez-lui, calculette à la main, que très rapidement, il sera gagnant. Vous allez en effet travailler sur des projets de l’entreprise, là où il aurait dû recruter des consultants. Des experts qui demandent quelques milliers d’euros par jour. La facture peut monter très vite. Et au bout de deux-trois mois, atteindre le prix d’une formation. Mais vous, après deux-trois mois, vous serez toujours là avec vos nouvelles compétences. L’opération est donc très vite rentable.

3/ ACCEPTEZ LA REPONSE

Dans le meilleur des cas, votre employeur est persuadé de la valeur ajoutée de cette formation. Il juge que vous avez un haut potentiel, que vous êtes voué(e) à occuper les plus hauts postes de l’organisation. Il donne son « go », et il signe le chèque. « Mais il faut aussi se préparer à une réponse négative, conseille Olivier Lefaivre de NEOMA. ll peut juger que vous avez déjà un beau bagage, et qu’un EMBA est superflu. La frustration peut être très forte. Attention au savoir-être, et à ne pas aller au clash ». Ceci dit, c’est plutôt entre les deux que se situe la réponse : les financements sont plus souvent hydrides. L’employeur propose de payer la moitié, un tiers, de vous laisser vous former sur les jours de travail… « Prenez du recul », souffle le directeur Business Unit.

Formation associée

Global Executive MBA

Développer ses compétences stratégiques, son leadership, élargir son réseau, le Global Executive MBA est une formation d'excellence

  • Temps partiel
  • 15 à 20 mois
  • Paris, Téhéran, Shanghai