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Le Monde de NEOMA

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« Les petits ruisseaux font les grandes rivières », note Pascale Baudemont Head Marketing for Executive Education de NEOMA. Pour financer son EMBA en effet, les dispositifs sont nombreux.  Alors autant les cumuler. Trois apprenants partagent leur stratégie.  

 

François-Xavier Gérard, apprenant


Votre parcours :
 « Ma formation initiale se compose d’un DUT Logistique et Transport, d’une Licence en Management, et d’un DUT Informatique. J’ai ensuite vite évolué en termes de responsabilité, jusqu’à mon dernier poste de Directeur Général chargé de la restructuration et la revente d’une ETI spécialisée dans le transport de voyageurs. Après la cession du groupe, mon départ en licenciement économique m’a permis de bénéficier d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) dont l’une des principales caractéristiques est le maintien de mon salaire net pendant un an et diverses aides à la formation ».  

Pourquoi un EMBA : « Au fil de ma carrière, en plus du management que j’ai commencé plus jeune, j’ai été de plus en plus intéressé par la stratégie et la finance. Je m’étais formé moi-même au contrôle de gestion via le CNAM. Puis, ma dernière expérience de Directeur Général a confirmé mon goût pour cette position, où l’on est amené à relever quotidiennement différents challenges sociaux, économiques, commerciaux… Après mon départ, je souhaitais faire reconnaître cette expérience par le biais d’une VAE (Validation des acquis d’expérience). En explorant plusieurs pistes, j’ai été convaincu que l’EMBA serait la formation qui allait me permettre à la fois de théoriser mes acquis et d’approfondir mes compétences. »  

Le financement de votre EMBA : « Suite au licenciement économique, mon Contrat de Sécurisation professionnelle (CSP), m’a permis d’obtenir une grande partie du financement par Pôle Emploi. Dans le cadre du PSE, mon entreprise a pu m’apporter un soutien financier en prenant en charge une partie du coût de formation et des frais de déplacement et d’hébergement. J’ai également mobilisé mon compte CPF, et enfin, complété par un apport personnel marginal au vu de la somme globale ».  

 

Mylène Monrose, apprenante

Votre parcours : « J’ai un diplôme d’ingénieur en informatique, et depuis 8 ans, je suis consultante IT Service Management (ITSM). Je travaille chez Inetum, je suis actuellement référente applicative ITSM en mission chez Dalkia. »

Pourquoi un EMBA : L’EMBA, d’abord parce je suis responsable d’application. Mes nouvelles responsabilités demandent de savoir piloter une équipe et un très bon relationnel avec les fonctions clés (responsables d’application, responsables régions). L’EMBA me permettra de monter en compétence managériale et comprendre les besoins du client.

Ensuite parce que le volet international de la formation de NEOMA m’intéresse : les apprenants viennent de plusieurs pays, de Chine, d’Allemagne, des Etats-Unis… Ils ont un profil managérial, IT, RH… . Ils ont des backgrounds différents, ils ont des process différents. Je voulais rencontrer des gens qui ouvrent de nouveaux horizons. Très important pour moi également : l’EMBA propose des ILE (International Learning Experience) à New York et Ghana.

Et enfin, c’est le volet développement personnel que je recherche à travers cet EMBA à NEOMA. Il y a un programme précis : s’améliorer, développer son intelligence émotionnelle, maîtriser les relations professionnelles, sociales, personnelles…, apprendre la résilience, prendre confiance en soi, ce sont des éléments de transformation qui sont primordiaux.

Pour moi, l’EMBA est un parcours de transformation globale de soi où nos compétences se découvrent, fleurissent et s’affirment. Celles-ci ont un impact significativement positif autant sur la vie professionnelle que la vie personnelle.

Le financement de votre EMBA : « J’ai déposé ma candidature très en avance, au printemps 2020 pour une rentrée à l’automne. Ce qui m’a permis de bénéficier du « Early Bird ». J’ai obtenu une des bourses proposées par NEOMA. L’Ecole a aussi des partenariats avec des banques. Certaines faisaient à ce moment-là des prêts de 5000 euros à taux 0, et des sommes plus importantes à 0,80%. Pour le reste, l’APEC, à qui j’avais demandé conseil, m’a suggéré d’utiliser mon CPF. Mon conseil à tous ceux qui veulent suivre un EMBA, c’est de s’y prendre très en avance.

 

Thierry Chassara, apprenant

Votre parcours : « J’ai un diplôme d’ingénieur des Arts et Métiers. Je travaille depuis longtemps pour une entreprise française dans le secteur industriel, et grâce à une promotion que j’ai eue en juin 2020, j’ai pu atteindre un poste de direction. L’accès à ce poste m’a ouvert la porte de la formation. Dans la filière industrielle, tant que je n’étais pas directeur, j’étais bloqué ».

Pourquoi un EMBA : « Nous appartenons à un grand groupe japonais. Il y a des unités un peu partout dans le monde, un EMBA facilite la navigation au niveau corporate. J’avais aussi besoin de me mettre à niveau :  j’ai passé toute ma carrière dans les usines, j’ai même construit une usine ; je suis un pur industriel, mon domaine, ce sont les méthodes, la production, mais il me manquait la partie financière, marketing, stratégie dont j’ai besoin pour occuper mon poste.

Le financement de votre EMBA : J’avais ce projet depuis plusieurs années, mais il fallait que j’atteigne un poste de direction pour que mon entreprise finance la formation. Quand l’opportunité s’est présentée, j’ai pris contact avec NEOMA. Au final, mon employeur a pris en charge 85% de ma formation, et j’ai complété avec mon CPF. Les frais annexes de déplacement et d’hébergement sont payés par mon entreprise.

Mon conseil ? Pour moi, ça a été long. Il ne faut pas désespérer ! Il faut être patient, motivé, persévérant. Toujours rappeler à ses supérieurs et aux RH que l’on existe. Mais une fois le « go » donné, je n’ai pas eu de difficultés.

 

 

Les conseils de NEOMA

Pascale Baudemont, Head Marketing for Executive Education 

 « Trouver le financement, c’est un peu le EMBA avant le EMBA. Ça se travaille. Comme un projet que vous allez pitcher, que vous allez vendre, c’est déjà un exercice. Il n’y a pas de miracle, il faut prendre son bâton de pèlerin.  Il faut aller sourcer les aides de façon volontaire, organisée. Sachant que les petits ruisseaux font les grandes rivières, il ne faut pas s’auto-censurer. Pour financer un EMBA, les solutions sont multiples

Les deux chasseuses de tête de NEOMA (Recrutement & Business managers) sont des accompagnatrices, elles peuvent aider les candidats. Elles passent en revue le CV, les intentions, elles valident la valeur ajoutée du programme par rapport au projet professionnel. Et dans l’entreprise, c’est un moment de négociation. » 

Olivier Lefaivre, Directeur Business Unit Global Executive MBA

« Pensez à utiliser votre prime. Sur une prime de 100 euros, vous touchez 60 euros, mais ça coûte 150 euros à l’entreprise. Elle peut verser directement les 150 euros à l’Ecole. Par le jeu des charges, vous gagnez énormément d’argent : le gain net est de 90 euros, dont vous n’auriez de toute façon pas vu la couleur ».

Lire notre article  Convaincre son employeur 

 

Formation associée

Global Executive MBA

Développer ses compétences stratégiques, son leadership, élargir son réseau, le Global Executive MBA est une formation d'excellence

  • Temps partiel
  • 15 à 20 mois
  • Paris, Téhéran, Shanghai