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Le Monde de NEOMA

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Aurélien Rouquet, professeur à NEOMA, a été élu à l’unanimité du Conseil de rédaction Rédacteur en Chef de la Revue française de gestion, principale publication francophone dans le domaine du management créée en 1975 par la FNEGE.

Que représente pour vous ce poste de Rédacteur en Chef ?

C’est un réel honneur que d’avoir été désigné rédacteur en chef de la Revue Française de Gestion. La revue est la plus ancienne dans le paysage des revues francophones en management, et possède un positionnement généraliste, auquel je suis très attaché. De plus, la revue a toujours cherché à concilier rigueur et pertinence, c’est-à-dire à publier des articles qui tout en étant scientifiques puissent avoir un impact sur les entreprises et la société. C’est une posture à laquelle je suis très attaché : à quoi donc cela sert-il d’écrire des articles s’ils ne sont lus que par d’autres académiques ?

Vous avez pris vos fonctions le 1er septembre, quelles sont les premières actions que vous avez menées ?

Depuis ma nomination, nous avons organisé la transition avec le précédent rédacteur en chef Jean-Philippe Denis, et je suis déjà depuis la fin de l’été pleinement opérationnel en tant que rédacteur en chef. Outre la prise en main de la gestion éditoriale des articles soumis depuis juillet, nous avons travaillé à clarifier la gouvernance de la revue, et avons élaboré et validé de nouvelles règles avec l’éditeur Lavoisier, et la Fnege, qui a créé la revue. Cela nous a permis de faire évoluer la composition du conseil de rédaction, qui s’est depuis le premier septembre largement féminisé et internationalisé. Nous avons également, avec l’équipe de rédaction, formalisé une charte éditoriale précisant les règles en vigueur au sein de la revue, sommes en train de travailler sur le dossier de classement de la revue pour la Fnege, avons mis à jour la fiche wikipédia de la revue qui datait un peu, créé une chaîne youtube qui regroupe près de 200 vidéos, etc. Bref, nous avons été actifs !

Quels sont vos projets/quelle est votre ambition pour ce mandat de 3 ans ?

La RFG est aujourd’hui en très bonne situation. Elle reçoit près de 400 manuscrits par an, est visible médiatiquement à travers les partenariats qui ont été noués avec Xerfi Canal notamment, a le meilleur classement qu’une revue française peut obtenir au sein du classement Fnege, et ses articles sont consultés sur internet chaque année par 1,5 millions de lecteurs selon les statistiques de cairn. L’objectif pour moi est de continuer à augmenter son rayonnement international dans le domaine de la francophonie, de renforcer encore l’impact que les articles de la revue peuvent avoir sur les entreprises et la société, et bien sûr de faire en sorte que se développent des approches innovantes qui soient à même de faire évoluer les théories en vigueur en sciences de gestion.